Comment la beauté a changé à travers les siècles ?
Les critères de beauté sont tellement omniprésents – dans les films, à la télévision, dans les magazines et dans la publicité – que nous les prenons pour acquis. Beaucoup d’entre nous pensent que le mot « beau » signifie ce que notre culture lui attribue : lisse, symétrique, propre, mince, délicat et jeune. Mais saviez-vous que, tout au long de l’histoire et dans toutes les cultures du monde, le mot « beau » a eu des significations radicalement différentes ?
Les normes de beauté tout au long de l’histoire
Dans les sociétés du monde entier, les normes de beauté ont souvent été liées à la classe et à la richesse. Jusqu’à il y a quelques centaines d’années (ou moins), la plupart des gens effectuaient des travaux physiques et ne mangeaient que ce dont ils avaient besoin pour survivre – ils étaient donc plutôt minces et musclés. Dans ces sociétés, les rondeurs étaient rares et plus une femme était lourde, plus elle était considérée comme belle. Une silhouette épanouie était un gage de fertilité, mais surtout de richesse. Même aux États-Unis dans les années 50, le corps féminin « idéal » était beaucoup plus lourd qu’aujourd’hui. La silhouette mince en tant que norme de beauté est une évolution très récente – elle n’a commencé que dans les années 1960 ! Ce ne sont là que quelques exemples des normes de beauté extrêmement variées que les femmes ont négociées tout au long de l’histoire.
Les normes de beauté de nos jours
Une peau claire, de grands yeux, une mâchoire parfaite, un nez pointu, des lèvres pulpeuses, une silhouette mince, etc. L’établissement de normes en matière de corps et de beauté est fortement encouragé dans ce 21e siècle. Le fait que la recherche du coût de la chirurgie esthétique en Tunisie soit devenue une tendance observée. Les gens ne parviennent pas à s’apprécier dans tous les aspects qu’ils recherchent, et la raison en est la peur d’être jugés, et devinez quoi ? C’est la société qui juge le plus. Les normes de beauté dans le monde sont follement irrationnelles.
L’Angleterre élisabéthaine
La peau pâle était prisée dans l’Angleterre du XVIIe siècle parce qu’elle était un symbole de classe et de richesse. La couleur de vos joues signifiait que vous deviez travailler à l’extérieur, et la peau pâle indiquait que vous étiez une femme de loisir. Les femmes riches de l’Angleterre élisabéthaine poussaient ce phénomène à l’extrême, en appliquant un maquillage à base de plomb blanc appelé céruse pour créer une pâleur fantomatique. Une crème éclaircissante très populaire dans les années 1600 était à base de mercure, elle promettait d’éliminer toutes les taches sombres et les irrégularités, mais elle éliminait également les couches supérieures de la peau.
La Grèce antique
La civilisation grecque antique a été l’une des premières à tenter de quantifier la beauté, plusieurs philosophes et mathématiciens (comme Pythagore) ayant cherché la formule mathématique ultime de la beauté. De nombreuses idées sont nées de cette étude, notamment le concept selon lequel un beau visage est composé de tiers harmonieusement symétriques. Mais les Grecs aimaient aussi les sourcils simples. L’art grec ancien représente des femmes aux sourcils épais, à la Frida Kahlo, et les Grecs ont même essayé de cultiver cet aspect, en utilisant des pigments sombres pour les dessiner lorsqu’ils n’étaient pas naturels.
Le Japon médiéval
Les Grecs n’étaient pas les seuls à être obsédés par les sourcils. Dans le Japon médiéval, les femmes rasaient leurs vrais sourcils et en dessinaient de faux à la place, beaucoup plus haut sur le front, juste un peu en dessous de la racine des cheveux. Les Japonaises médiévales appréciaient également la pâleur de la peau parce qu’elle était associée à la richesse et aux loisirs. Elles se peignaient donc le visage en blanc, mais elles se sont aperçues que cela donnait un aspect jaune à leurs dents.