Les légumes oubliés au goût du jour
Rutabaga, panais, navet… les légumes anciens ont la cote. Et pour cause, délicieux au goût, ils sont aussi intéressants pour notre santé.
Ils ont un drôle de goût, une forme originale et une couleur parfois improbable… mais les légumes anciens profitent d’une nouvelle vague : celle du retour au fait maison ! A raison, puisque non seulement ils offrent la possibilité de préparer de nombreuses recettes, mais en plus, ils renferment une quantité intéressante de vitamines, de minéraux et de fibres. Formidables antioxydants, ils jouent un rôle essentiel à notre santé.
Le rutabaga
Il ressemble comme deux gouttes d’eau au navet, et pourtant il appartient à une espèce bien différente. Né d’un croisement entre un chou et un navet, le rutabaga, se déguste le plus souvent en soupe ou sauté à la poêle, en accompagnement d’une viande. Faiblement calorique (36 Kcal pour 100 g), il est riche en vitamine C. Ses fibres assurent un bon transit intestinal et sa richesse en potassium (337 mg pour 100 g) lui confère des vertus diurétiques.
Le navet
Il regroupe plus de trente espèces. Le plus connu ? Le navet Milan, blanc et violet. Ce légume est très ancien puisqu’il se cultivait avant même les pommes de terre. Les saisons idéales pour manger des navets sont l’automne et l’hiver. Très faiblement calorique (17 kcal pour 100 g), le navet est un légume riche en potassium.
Le panais
Racine potagère, le panais ressemble à la carotte. De couleur blanche, le panais est riche en glucides complexes, en fibres (4,9 g) mais aussi en potassium (375 mg). Il est également une source intéressante de vitamine B9, autrement appelé acide folique, indispensable à la multiplication des cellules, ainsi qu’à la croissance et au renouvellement des tissus. L’acide folique est préconisé les mois qui précèdent la grossesse, ainsi que pendant les trois premiers mois de vie du fœtus, afin d’éviter les malformations neurologiques.